Cortana s'enrichit encore et lutte contre le sexisme dont elle peut être victime

Sur le site de la CNN, Deborah Harrison, œuvrant sur le projet lié à l'assistant personnel Cortana de Microsoft, a soulevé plusieurs questions existentielles et morales suite à des questions sexistes envers l'outil évolutif. Questions que la firme de Redmond ne valide évidemment pas. D'ailleurs, entre autres nouveautés, sachez que l'assistant ne se laisse d'ailleurs plus faire désormais.

L'assistant Cortana s'améliore avec le temps et s'adapte à de nombreuses questions et situations. La preuve, ce 9 février, jour du Mardi Gras, l'outil s'adapte à vos questions et vous aide, après quelques questions de ciblage, à trouver une idée de déguisement pour le carnaval. Mais, s'il s'agit souvent de sujets légers, Cortana s'adapte également à des situations plus gênantes, comme des questions un peu sexistes. À ce sujet, Deborah Harrison a donné son avis et celui de la firme.

Elle révèle que, lors de la sortie de l'assistant personnel en 2014, une grande partie des questions se révélaient déjà être relatives à sa sexualité. Une tendance plutôt inquiétante qui a conduit à la création de réponses plus directes, jusqu'à ce que la charmante Cortana finisse par s'énerver contre l'utilisateur dans certains cas. Microsoft cherche donc à sensibiliser sa communauté en signalant qu'utiliser une voix féminine ne justifie pas le fait que certains lui manquent de respect, bien qu'il s'agisse, bien évidemment, d'une simple intelligence artificielle. Ce n'est néanmoins pas une chose qu'encourage la firme de Redmond.

Cela étant dit, Cortana tente quelque chose d'assez inhabituel puisque la concurrence ne se rebelle dans presque aucun cas. Avec cette démarche, Microsoft cherche avant tout à éviter toute discrimination (ici orientée vers la femme et son manque de respect). Du coup, si des utilisateurs ne seront pas d'accords, cela ouvre néanmoins un questionnement par rapport aux droits liées aux IA ou aux droits des robots (cette notion de science-fiction est-elle finalement si loin de nous ?) mais aussi une potentielle problématique quant à l'universalisation d'une morale qui ne rejoint pas forcément toutes les cultures du monde. En effet, cela pourrait, à l'avenir, dériver sur le racisme, la religion, la politique ou ce qui est simplement (jugé) bon ou non, etc.