Kantar pour avril 2016 : Windows Phone descend à 3,6 % pour la France

Kantar Worldpanel communique les dernières données ComTech sur les ventes de smartphones pour les trois mois se terminant en avril 2016. Que dire ? Bah, la situation empire progressivement, ça ne change pas. Android continue de grappiller les miettes (dé)laissées par la firme de Redmond, d'autant que ça n'ira pas mieux, Microsoft s'étant temporairement retiré du match en cours, sauf si des constructeurs tiers se réveillent et s'activent, ce qui ne devrait pas arriver de sitôt, il faut ne pas se leurrer.

Bon, commençons par le ni positif/ni négatif, si on peut dire : en France, désormais, 90,7 % des téléphones mobiles seraient des smartphones. Sur le même territoire, Android a grimpé, en un an, de 6,1 points (74,7% contre 68,6%). iOS a un peu diminué mais ça va encore, on passe en effet de 21,5 % à 17,9 %. Du côté de Windows Phone, c'est, sans surprise, la baisse la plus importante : perte de 8,4 points, pour passer à 3,6 %. Pour comparaison, nous étions à 12 % en 2015, à la même période. Si j'avais cru qu'un jour on serait redescendu à un niveau équivalent à Windows Phone 7, voire pire, je ne l'aurais sans doute pas cru. Au niveau européen, c'est un peu moins "grave", on passe de 9,3 % à 4,8 %. Le pays permettant de maintenir légèrement le pourcentage vers le haut reste l'Italie qui passe de 13,3 % à 6,4 %.

Ailleurs, bah, les USA passent de 3,8 % à 1,3 %. En Chine, c'est la baisse la moins importante, de 1 % à 0,7 %. Je ne vais même pas parler du Japon, et en Australie également Windows Phone se prend un sale coup en passant de 7,6 % à 2,8 %. Toutes les baisses sont encore à l'avantage d'Android qui augmente, aux Etats-Unis, de 5,2 points, en Chine, de 4,8 points et au niveau européen de 5,8 point pour atteindre les 76 %. Selon Kantar, éléments intéressants, aux Etats-Unis, les personnes qui remplacent leur terminal sous Android sont, à 91,4 %, des utilisateurs d'Android à la base. Et pour l'Europe, notamment, on estime que le marché est clairement à saturation et que les mouvements à venir se feront essentiellement au niveau du duopole Google/Apple.