Les objets connectés inspireraient la méfiance du grand public

Quel que soit l'OS utilisé, désormais, on aime y joindre l'utilisation d'objets connectés. Si Windows Phone bénéficie de quelques compatibilités, ce n'est pas encore l'OS qui en profite le plus, bien malheureusement. Plus généralement, bien que vu comme l'un des principaux créneaux du futur high-tech, les objets connectés seraient jugés compliqués et rendraient méfiant les acheteurs potentiels. 

Une réelle méfiance globale concernant les objets connectés

Le marché des objets connectés continue son ascension et pourtant, selon une étude, nommée "Engaging the Digital Consumer in the New Connected World" réalisée par la société de conseil Accenture, le grand public serait encore bien réticent. Plus de 24 000 consommateurs auraient été interrogés et voici ce qu'il en ressort : huit personnes sur dix estiment éprouver des difficultés pour utiliser ce nouveau type d’accessoire. Voici quelques chiffres, environ une personne sur cinq : 

• Estime que l'utilisation n'est pas intuitive, pire, qu'elle est trop compliquée.
• Estime que l'installation peut être problématique.
• Ou encore que le message véhiculé pour expliquer le concept n'est pas assez précis et pertinent. 

Mais ce n'est pas tout puisque l'on reproche également un manque de standardisation. Mais comment voulez-vous : entre les différentes marques (qui, forcément, proposent leurs applications dédiées sur tel ou tel OS mais rarement tous), les différentes plateformes, etc... Difficile de s'y retrouver pour le néophyte. Mais n'allez pas croire que les marques restent sourdes aux complaintes de leurs cibles. Selon Intel, "un cercle familial composé de quatre personnes aurait en moyenne dix objets connectés".

L'union fait la force

Récemment, on apprenait qu'une union se profilait sous le nom de Open Interconnect Consortium sous l'impulsion d'Intel, Dell et Samsung. L'idée sera, dit-on, de proposer une plateforme open-source pour assurer l'interopérabilité des objectifs connectés en utilisant les protocoles actuels de communication (c'est-à-dire le Wi-Fi, le Bluetooth ou encore le NFC). Ainsi, plus de problème d'un OS à l'autre, par exemple, ce qui serait très intéressant concernant Windows Phone qui accuse encore un gros retard à ce niveau. En réalité, si vous suivez assidûment l'actualité, vous savez que ce ne sont pas les premiers à faire cela : Microsoft, avec Qualcomm, notamment, avait déjà lancé le AllSeen Alliance en 2013. On voit que les initiatives ne manquent pas... reste l'utilisation globalisée et une entente généralisée... ce qui n'est pas gagné. 

Les appareils classiques, moins populaires ?

N'oublions pas non plus l'aspect "sécurité". Avec autant d'objets connectés, le côté "Big Brother" est d'autant plus menaçant et, forcément, ça reste un frein pour certains indécis. Alors, les estimations, pour les prochains mois, sont loin d'être mirobolantes. Ainsi, on estime que dans les douze prochains mois, seulement 12% des consommateurs pourraient acheter une montre connectée. Le chiffre grimpe à 40% pour un achat possible dans les cinq ans à venir. Pas folichon pour un secteur qui se veut dynamique et forcément très évolutif. On note malgré tout plus d'optimisme par rapport aux technologies liées à la domotique, aux véhicules connectés mais aussi à l'impression 3D. Notons que selon l'étude, il y aurait une baisse d'intérêt concernant les appareils "classiques". Entendons par là, les terminaux mobiles ou encore les télévisions (même "smart" et connectées). Selon les données, on dit que 54% des utilisateurs comptent acheter un nouveau téléphone dans l'année. Bon, la baisse n'est pas énorme puisque le pourcentage était de 58% l'année précédente. 

Quel est votre avis à vous sur les objets connectés ? Mettez à l'écart le fait que nous ne profitons par encore d'un grand panel de produits (retrouvez la plupart de nos sujets parlant d'objets connectés). Vous identifiez-vous aux résultats de cette étude ?