[MAJ] Alan Mulally, de chez Ford, n'ira pas chez Microsoft

MAJ du 02/10/2013 : 

Alan Mulally s'est exprimé auprès d'USA Today. Selon lui, il n'a pas l'intention de partir de chez Ford. "J'aime servir Ford et je n'ai rien d'autre à ajouter dans mes plans que de le(s) servir" (quelle servitude hors pair !). L'homme restera donc chez le constructeur automobile américain jusqu'en 2014. Après quoi, tout peut arriver mais la place sera malheureusement déjà prise. Un candidat de moins, un. 

Si l'on devait prendre la température actuelle, selon NextMicrosoftCeo.com (leur application Windows 8 a intégré notre récente sélection d'applications Windows 8) et même si tout cela ne tient qu'à des fantasmes des uns et des autres, le top trois serait, selon eux : 

1. Gabe Newell, de Valve Corporation 
2. Richard Stallman de Free Software Foundation
3. Et Linus Torvalds de Linux Foundation

Et vous, votre favori ? 

D'après Reuters, trois des plus importants investisseurs chez Microsoft réclameraient Alan Mulally, l'actuel PDG de Ford, ou Mike Lawrie, PDG de la société d'ingénierie informatique Computer Sciences Corporation, à la tête Microsoft, en lieu et place du CEO sortant Steve Ballmer. 

Mais pourquoi eux ? Alan Mulally n'a jamais travaillé dans le domaine high-tech. Il oeuvre chez Ford depuis 2006, après avoir acquis de l'expérience en tant que Chief Executive subsidiaire chez Boeing. Le second, Mike Laurie, a acquis sa grande expérience dans l'ingénierie et aura travaillé plus de trente ans chez IBM. C'est en tout cas sur ces points que les analystes y ont vu des challengers sérieux.

Mulally a révélé, à Bloomberg, qu'il ne partirait pas de son post avant la fin 2014 mais pourrait écourter son rôle chez le concepteur américain d'automobiles si on lui offrait un nouveau rôle attrayant. De son côté, Lawrie, avec son expérience dans l'informatique, pèse lourd. Par ailleurs, il a également été un partenaire de taille chez ValueAct, fonds d'investissement avec qui Microsoft a conclu un accord fin août offrant, entre autres, une place à son conseil d'administration à définir pour le mois de novembre de cette année. À noter que le même fonds d'investissement a investi, en avril dernier, plus de deux milliards de dollars chez Microsoft. Forcèment, ça influence. 

Pensez-vous que ces deux hommes puissent faire de l'ombre à Stephan Elop, toujours grand favori à la reprise de flambeau ?